La commercialisation de trophées d’espèces intégralement protégées, pourtant interdite par la loi continue de prendre de l’ampleur sur toute l’étendue du territoire Gabonais en dépit des interpellations. En effet, après l’arrestation récente de quatre trafiquants de peaux de panthères à Mitzic, c’est maintenant à Makokou dans l’Ogooué-Ivindo, que Mercredi dernier un autre trafiquant a été prit en flagrant délit de vente de peau de panthère.
Monsieur NGANDA BAKA Constant de nationalité Gabonaise, interpellé par la police judiciaire à Makokou, a reconnu avoir abattu la panthère en Aout dernier et cherchait à la vendre, il est coutumier du fait. La transaction, qui devait avoir lieu dans un motel de la place a été empêchée par la police judiciaire de Makokou, assistée par l’ONG Conservation Justice.
Comme précisé dans le Code Forestier, la chasse, la capture, la détention, le transport et la commercialisation des espèces intégralement protégées sont interdits et que les infractions vis-à-vis de ces espèces sont punies de 3 à 6 mois de prison avec des amendes allant de 100 000 à 10 millions de francs. Des peines qui ont souvent du mal à être appliquées et qui, compte tenue de l’amplification du phénomène de braconnage, ne sont pas du tout dissuasives. Sans oublier, la marginalisation des infractions en matière faunique par les tribunaux qui ne pèsent pas souvent les dégâts écologiques suscités par le braconnage. Une prise de conscience collective n’est pas à ignorer si l’on veut protéger et assurer la pérennité du patrimoine environnemental gabonais.
http://www.gabonews.com/fr/actus/environnement/article/la-pj-de-makokou-intercepte-un-trafiquant-de
http://fr.allafrica.com/stories/201410180141.html